Samedi dernier, nous sommes allés visiter le campus de
Berkeley, l’une des plus célèbres et prestigieuses universités du monde.
Un des privilèges du Nobel : une place de parking réservée à vie ! |
Berkeley c’est aussi à ce jour plus de 35 000 étudiants, 3
médailles Field, 22 Prix Nobels, 4 Prix Pulitzer (et bien d'autres récompenses) et 48 de ses 52 programmes de
recherche dans les 10 meilleurs de leur domaine sur le continent américain.
Berkeley est aussi connue pour ses mouvements contestataires
des années 1960. Ainsi en septembre 1964, le président de l’université interdit
toute activité politique dans l’enceinte universitaire et aux abords du campus.
Le 1er octobre, huit étudiants sont renvoyés et des manifestations s’organisent.
Deux jours plus tard est créé le Free Speech Movement (mouvement pour la
liberté d’expression) en référence au 1er Amendement de la
Constitution. Après 1965, la guerre du Vietnam radicalise le mouvement. Ces
événements sont ainsi commémorés par un mur peint, the People’s Park mural, que
l’on retrouve au coin de Telegraph Ave et Haste St.
"People's Park' |
Comme nous avions déjà pu le découvrir sur le campus de Stanford, ou encore de Davis, il s’agit là encore d’une ville dans la ville avec ses rues, ses
parcs, ses bibliothèques (28 au total), son hôpital,…
Sather Tower |
Il est possible de le visiter tous les jours en compagnie d’étudiants
qui servent de guides. Nous avons donc pu avoir, durant 1h30, un petit aperçu de
la vie quotidienne d’une étudiante et apprécier les rivalités qu’ils alimentent
avec Harvard et Stanford, notamment.
Ce campus très vert couvre une surface totale de près de 499
hectares dont le campus principal n’occupe qu’une infime partie.
Du haut de la Sather Tower, qui domine le campus,
on peut se rendre, plus facilement, compte de son étendue et profiter d’une vue
imprenable sur San Francisco et sa baie, par temps clair bien sûr, et nous avons été chanceux ce jour là !
Vue sur SF, le Golden Gate Bridge, la baie depuis Sather Tower |
On comprend que, dans ces conditions, la devise « Let There Be Light » (Que la lumière soit), ne
puisse que se confirmer !
Cà donne envie de reprendre des études, dans un tel environnement ! Grosses bises MiCa
RépondreSupprimerAvez-vous lu "Changing places" de David Lodge ? L'histoire d'un échange entre profs de Berkeley et Birmingham je crois (même si les campus ont un autre nom). Particulièremet savoureux quand on y retrouve toutes les transpositions de Berkeley auprès de la grade ville Esseph!
RépondreSupprimerMerci pour ce bon conseil de lecture! Nous allons nous y plonger!
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